Analyse de l’évolution des contributions fiscales en France pour 2025 : baisse de l’IR et hausse de la TVA

Dans cet article, nous allons explorer l’évolution prévue des contributions fiscales en France pour l’année 2025. Nous mettrons un accent particulier sur deux taxes majeures : l’Impôt sur le Revenu (IR) et la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA).

Alors que l’IR est attendu en baisse, la TVA pourrait connaître une hausse. Quels seront les impacts de ces changements sur les contribuables français ? Comment ces modifications s’inscrivent-elles dans le contexte économique actuel ? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre pour vous offrir une vision claire et précise de ce qui vous attend en matière de fiscalité.

La répartition des recettes fiscales de 2025 : État, collectivités et sécurité sociale

En 2024, les recettes fiscales ont atteint un montant de 567,8 milliards d’euros, selon le dernier bilan de la DGFiP. Plus de la moitié (52%) a été attribuée au budget de l’État, tandis que les collectivités territoriales et les organismes de sécurité sociale ont reçu respectivement 26% et 22% de cette somme.

Cette répartition met en lumière l’importance des différentes contributions dans le financement des services publics.

Évolution des contributions fiscales directes en 2024

En 2024, l’impôt sur le revenu des ménages a légèrement diminué, passant de 88,6 milliards à 88 milliards d’euros. Parallèlement, les droits de mutation à titre onéreux ont connu une baisse significative, de 18,7 milliards à 16,3 milliards d’euros, dans un contexte immobilier difficile.

Malgré ces baisses, la fiscalité directe sur les revenus des ménages est restée presque stable à 128,8 milliards d’euros, grâce à une hausse des prélèvements sociaux. L’impôt sur les sociétés et les droits de mutations à titre gratuit sont restés stables, tandis que l’impôt sur la fortune immobilière a augmenté.

Augmentation de la TVA et autres taxes indirectes en 2025

En 2024, la TVA, couplée à d’autres taxes indirectes (gaz, électricité, tabac, alcool…), a généré 232,7 milliards d’euros, soit une hausse de 10% par rapport à l’année précédente. Cette augmentation est notamment due à l’inflation, la TVA étant proportionnelle au prix de vente.

La loi de finances avait anticipé une recette supplémentaire de 10 milliards d’euros pour la seule TVA, qui a finalement rapporté 210,7 milliards d’euros.