Décryptage du coût de recouvrement de l’IFI à 2,66%

Dans cet article, nous allons décrypter le coût de recouvrement de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) fixé à 2,66%. Un sujet qui suscite de nombreuses interrogations et qui mérite d’être éclairci. Nous aborderons les différents aspects de ce taux, son calcul ainsi que ses implications pour les contribuables concernés. Que vous soyez déjà assujetti à cet impôt ou que vous cherchiez à comprendre son fonctionnement, cette analyse détaillée vous apportera des réponses claires et précises. Alors, plongeons ensemble dans les méandres de la fiscalité française.

Comparaison des coûts de recouvrement : IFI versus impôt sur le revenu

La gestion de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) s’avère nettement plus onéreuse que celle de l’impôt sur le revenu, avec un coût de recouvrement atteignant 2,66% des recettes générées. En comparaison, le coût de traitement de l’impôt sur le revenu ne représente que 1,05% des recettes. Autrement dit, le coût de gestion de l’IFI est presque trois fois supérieur à celui de l’impôt sur le revenu, ce qui soulève des questions quant à son efficacité en termes de coût.

Evolution prévue des recettes de l’IFI

En 2020, l’IFI a rapporté 1,8 milliard d’euros, provenant de 164 000 foyers fiscaux. Cependant, les projections pour 2024 indiquent une augmentation significative des recettes, avec une estimation de 2,4 milliards d’euros. Cette hausse suggère que le nombre de contribuables assujettis à cet impôt pourrait également augmenter dans les années à venir. Malgré son coût de gestion élevé, l’IFI semble donc jouer un rôle croissant dans le financement du budget de l’Etat.

Complexité de l’IFI : un facteur de coût

L’IFI est un impôt complexe à gérer pour l’Etat, ce qui explique en partie son coût élevé. En effet, l’évaluation et le recouvrement de cet impôt nécessitent des ressources importantes, d’autant plus que la valeur des biens immobiliers peut fluctuer. De plus, le nombre restreint de contribuables assujettis à l’IFI (164 000 foyers) rend le ratio coût/recettes moins favorable que pour l’impôt sur le revenu. Ainsi, malgré les recettes qu’il génère, le coût de gestion de l’IFI est considéré comme significatif.