Exploration de la taxe Zucman : une solution pour l’impôt des plus aisés ?

Dans un monde où les inégalités économiques sont de plus en plus marquées, la question de la fiscalité des plus aisés est régulièrement débattue. Parmi les différentes propositions émises, celle de l’économiste Gabriel Zucman suscite un intérêt particulier. Cette taxe, baptisée « Taxe Zucman », vise à imposer davantage les grandes fortunes. Mais est-elle réellement une solution viable et efficace pour réduire les inégalités ? C’est ce que nous allons explorer dans cet article, en analysant ses principes, ses avantages potentiels, mais aussi les critiques qu’elle suscite.

La France envisage une taxe sur les grandes fortunes inspirée par l’économiste Zucman

Le gouvernement français étudie la possibilité d’instaurer une taxe sur les hauts patrimoines, s’inspirant de la proposition de l’économiste Gabriel Zucman. Cette taxe, qui pourrait être de 2%, vise à contrer l’optimisation fiscale des plus riches. Le Premier ministre a affirmé son intention de mettre en place des mesures pour limiter cette pratique. Bien que le projet soit encore à l’état embryonnaire, il suscite déjà un vif intérêt, notamment chez les députés écologistes qui ont récemment proposé une loi similaire.

La proposition de loi des députés écologistes pour une taxe sur les grandes fortunes

Le 7 janvier, des députés écologistes ont présenté une proposition de loi visant à instaurer une taxe sur les grandes fortunes en France. Reprenant le taux de 2% suggéré par Gabriel Zucman, cette taxe concernerait les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros. Selon leurs estimations, elle pourrait générer entre 15 et 25 milliards d’euros de recettes fiscales. Bien que la réflexion soit encore en cours, le ministère de l’Économie n’a pas exclu l’idée de s’appuyer sur cette proposition pour élaborer sa propre mesure.

Un super ISF à l’étude pour taxer les actifs immobiliers et financiers

L’exécutif envisage la mise en place d’un « super ISF », intégrant non seulement les actifs immobiliers, mais aussi financiers. Cette idée, encore à un stade préliminaire selon le ministère de l’Économie, pourrait être perçue comme une réponse aux demandes de l’aile gauche de l’Assemblée nationale. Si elle se concrétise, l’impact de cette taxe dépendra de ses caractéristiques précises : seuil d’entrée, taux, abattements et exonérations. Ces éléments détermineront si la taxe aura une portée symbolique ou si elle sera réellement productive.