Dans un contexte économique mondial en constante évolution, l’organisation non gouvernementale Oxfam propose des stratégies fiscales innovantes susceptibles de générer plus de 100 milliards d’euros de revenus supplémentaires. Ces propositions audacieuses visent à optimiser la collecte des impôts et à favoriser une répartition plus équitable des richesses. Cet article se propose d’explorer ces différentes pistes, leurs implications et leur potentiel pour transformer notre système fiscal. Restez avec nous pour découvrir comment Oxfam envisage de redéfinir les règles du jeu fiscal mondial.
Oxfam France propose 16 mesures pour augmenter les recettes fiscales de plus de 100 milliards d’euros
En prévision des discussions sur le budget 2025, Oxfam France a dévoilé une série de 16 propositions visant à accroître les recettes fiscales de l’État de plus de 100 milliards d’euros. Ces mesures, selon l’ONG, permettraient de générer au moins 101 milliards d’euros supplémentaires chaque année, sans alourdir la charge fiscale des 70% de Français les plus modestes, soit ceux dont le revenu net mensuel est inférieur à 2.500 euros. Cette stratégie fiscale, initialement publiée en 2021 et récemment mise à jour, pourrait contribuer à redresser les finances publiques du pays.
Une fiscalité écologique juste et un « ISF climatique » pour générer plus de 50 milliards d’euros
Oxfam France estime que l’instauration d’une fiscalité écologique équitable pourrait générer plus de 50 milliards d’euros de recettes. L’ONG propose également la réintroduction de l’Impôt sur la Fortune (ISF), complété par une surtaxe carbone, créant ainsi un « ISF climatique ». Cette mesure viserait à taxer les actifs financiers les plus polluants détenus par les multimillionnaires et milliardaires. Par ailleurs, Oxfam plaide pour l’élimination des niches fiscales considérées comme « climaticides », telles que celle sur le kérosène.
La réforme de la fiscalité des entreprises et du capital pour un gain de près de 50 milliards d’euros
Oxfam France suggère une refonte de la fiscalité des entreprises qui pourrait générer « au moins » 25 milliards d’euros pour l’État. Cette réforme passerait notamment par l’instauration d’un taux d’imposition mondial minimum « effectif » et « plus élevé » que le taux actuel de 15% pour les multinationales, souvent amoindri par diverses « exonérations ». L’ONG propose aussi de taxer systématiquement les « superprofits » des entreprises, définis comme les bénéfices exceptionnels réalisés en profitant de circonstances externes. Par ailleurs, une révision de la fiscalité du capital pourrait rapporter un minimum de 23,5 milliards d’euros supplémentaires en recettes fiscales.