Pourquoi la hausse de la taxe sur les transactions financières est-elle déplaisante ?

Dans un contexte économique de plus en plus complexe, la hausse de la taxe sur les transactions financières suscite de nombreuses interrogations. Pourquoi cette mesure est-elle souvent perçue comme déplaisante par les acteurs du marché financier ? Quels sont les impacts réels de cette augmentation sur l’économie globale et le portefeuille des investisseurs ? Cet article se propose d’explorer ces questions en profondeur, en analysant les différentes facettes de cette problématique. Nous aborderons les raisons qui peuvent expliquer cette perception négative, ainsi que les conséquences potentielles de cette hausse sur différents niveaux de l’économie.

Augmentation significative de la Taxe sur les Transactions Financières

Une hausse notable de 33% de la Taxe sur les Transactions Financières (TTF) a été approuvée par les législateurs dans le cadre de la loi de finances 2025. À partir du 1er avril, la TTF passera de 0,3 à 0,4%, ce qui représente une charge additionnelle d’environ 333 millions d’euros. Cette augmentation affectera principalement les particuliers investissant dans des actions d’entreprises françaises dont la capitalisation boursière dépasse 1 milliard d’euros. Les fonds communs de placement et les ETF restent toutefois exemptés de cette taxe.

Qui est visé par cette taxe et quelles sont les exceptions ?

Cette taxe sur les transactions financières (TTF) s’applique aux particuliers investissant dans des actions d’entreprises basées en France avec une capitalisation boursière supérieure à 1 milliard d’euros. Cependant, certaines exceptions existent. Les Sociétés d’Investissement à Capital Variable (SICAV) et les Fonds Négociés en Bourse (ETF) ne sont pas concernés par cette taxe. De plus, les transactions effectuées au sein de la même journée, bien que généralement déconseillées, sont également exemptées de la TTF.

Potentiels impacts de l’augmentation de la TTF

La hausse de la TTF pourrait nuire à l’attractivité de la Bourse de Paris en imposant une taxe sur les achats d’actions des grandes entreprises françaises. Cette mesure semble contradictoire avec la politique visant à développer les fonds propres et à diversifier l’épargne. De plus, l’exemption de la TTF pour les petits ordres inférieurs à 500 ou 1.000 euros aurait été bénéfique pour l’actionnariat populaire. Il est également critiquable que les investisseurs particuliers soient les seuls à contribuer au redressement des finances publiques.