La dette publique atteint des sommets inégalés, suscitant des inquiétudes quant à une éventuelle hausse des impôts. Comment se préparer à cette éventualité ? Cet article propose des pistes de réflexion et des conseils pratiques pour anticiper et gérer au mieux une telle situation. Nous aborderons les mécanismes de la dette publique, les raisons qui pourraient conduire à une augmentation des impôts et les stratégies à adopter pour minimiser l’impact sur votre budget. Restez informé et préparez-vous à naviguer dans ce contexte économique incertain.
État des finances publiques françaises et risque d’augmentation des impôts
La situation financière de la France, marquée par une dette publique de 3 000 milliards d’euros et un déficit budgétaire dépassant les 5%, pourrait entraîner des modifications significatives en matière fiscale. Bien qu’aucun groupe parlementaire ne détienne à lui seul le pouvoir de modifier la fiscalité, l’état actuel des finances et les programmes des principales forces politiques présentes à l’Assemblée nationale suggèrent que des changements sont à prévoir dans le domaine des impôts.
Options fiscales envisagées par les partis politiques
La taxation de l’héritage est un sujet brûlant avec des implications fiscales et politiques majeures. Bien que le régime fiscal privilégié de l’assurance-vie n’ait pas été remis en question lors des dernières élections législatives, une augmentation de l’impôt sur les successions ne peut être exclue. Par ailleurs, le rétablissement de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) est à l’ordre du jour pour le Nouveau Front Populaire (NFP) et le Rassemblement National, bien que leurs approches diffèrent. Le NFP propose un ISF renforcé d’un volet climatique, tandis que le Rassemblement National envisage de remplacer l’IFI par un impôt sur la fortune financière.
Préparation à une éventuelle hausse des impôts
Pour anticiper une possible réintroduction de l’ISF en 2025, deux options s’offrent à vous : transmettre une partie de vos biens à vos descendants ou investir dans des actifs exonérés avant le 31 décembre 2024. En effet, la date clé pour la taxation du capital est généralement le 1er janvier de l’année d’imposition. Par ailleurs, les revenus perçus en 2024 suscitent des préoccupations, car une loi de finances rectificative pourrait modifier les règles fiscales jusqu’au 31 décembre.