Face à l’évolution constante de la fiscalité du patrimoine, nombreux sont les épargnants qui expriment leur inquiétude. Comment s’y retrouver dans ce dédale de règles et d’exceptions ? Quels sont les impacts réels sur votre épargne et comment optimiser votre stratégie patrimoniale ? Cet article se propose de vous éclairer sur ces questions cruciales. Sans prétendre à l’exhaustivité, il vise à vous donner les clés pour comprendre les enjeux de la fiscalité du patrimoine et à vous aider à prendre des décisions éclairées. Alors, plongez-vous dans cette lecture pour démystifier un sujet souvent perçu comme complexe et opaque.
Les épargnants parisiens face à l’angoisse d’un retour de l’ISF et une imposition progressive
Les clients des services de gestion de patrimoine à Paris sont en proie à une inquiétude croissante face à la possibilité d’un retour de l’Impôt sur la Fortune (ISF) et d’une imposition progressive des revenus du patrimoine, plutôt qu’à un taux forfaitaire de 30%. Cette préoccupation persiste indépendamment des résultats des élections législatives. Les professionnels du secteur décrivent un climat morose et anxieux parmi leurs clients, qui redoutent une réforme fiscale majeure.
Impact d’une réforme fiscale sur les revenus du patrimoine
Une imposition des revenus du patrimoine au barème plutôt qu’au taux forfaitaire pourrait augmenter la pression fiscale de 25 points pour les foyers entrant dans la Tranche Marginale d’Imposition (TMI) à 41%. Cette perspective suscite des craintes parmi les clients, malgré l’incertitude quant à une éventuelle réforme de la fiscalité patrimoniale qui nécessiterait un vote. Certains redoutent qu’une majorité relative puisse trouver des soutiens hors de son camp, accentuant ainsi l’inquiétude.
La fiscalité patrimoniale sous Macron : critique et incertitude
Amaury Demarta, fondateur de Millenium Gestion Privée, estime que la fiscalité patrimoniale mise en place après l’élection d’Emmanuel Macron est désormais obsolète. Ses clients craignent le retour de l’ISF et une remise en question de la flat tax à 30%. L’éventualité d’une coalition républicaine autour de la majorité présidentielle n’apaise pas ces inquiétudes, car même les élus modérés pourraient être tentés de modifier la fiscalité patrimoniale pour répondre aux attentes du public. Cette incertitude pourrait perdurer bien après le 8 juillet, date de fin des élections législatives.